Dès 16h, le marché, composé de six stands (maraichers et fromagers essentiellement) se met en marche. Déplacé
avant l'été pour tenter d'instaurer une nouvelle dynamique, il peine à s'installer. Les marchants ne sont plus si nombreux.
L'association de commerçants locale qui travaille au maintien l'activité, espère que ça tiendra.
Nous installons une table dehors et interrogeons
certains passants. Nous testons quelques outils : discussion
à partir d'un plan, réactions sur des phrases collectées pendant la
journée. Les habitants sont très intéressés par la démarche : ils sont demandeurs de transformations.
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Ce groupe de
jeunes adolescents positionnent les nombreux lieux ressources dans la
ville. Les filles aiment se retrouver pour
discuter sous un arbre du parc du Foyer logement, sur un banc de pierre
tout à fait particulier. Sinon, c'est encore "derrière la mairie" qui
semble être l'espace fétiche. Elles suivent parfois les garçons à
l'étang des planchettes, un peu plus loin... Les garçons pêchent là-bas et regrettent que
les deux seuls bancs soient toujours déplacés et qu'ils doivent les
ramener pour aller pêcher, risquant de "faire fuir les poissons". Ils
connaissent les abords de La Durolle. Ils font aussi du skate au Montel
mais l'un d'entre eux vient de se voir interdire cette nouvelle pratique..." Trop
dangereux". "Pourtant je n'ai pas croisé de voiture de tout l'été". Nous
sommes surpris de constater que les filles vont depuis chez elles (le
long de la route nationale) jusqu'au collège à pied en empruntant une
route assez longue : elles passent devant l'école, poursuivent parmi les
lotissements, doivent redescendre tout en contre bas où se situe l'entrée unique ! Nous
reprendrons cet échange collectif en le rendant visible sur une carte et développerons ce petit protocole avec d'autres habitants. |
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Nous voilà en
contact avec Jean Hissard, figure locale et mémoire vivante de la
Monnerie. Ce Monsieur très dynamique anime l'association "Les
vieilles lames" et constitue avec une trentaine de bénévoles un
"Conservatoire des savoirs faire". "Pour l'instant on collecte machines,
images, outils. Bien trop de choses ont disparu". Ils nous transmet des
dizaines de cartes postales anciennes qui nous guident pour comprendre
les transmission successives et reconstruire la
généalogie de l'espace public. Dès lundi, il nous fera visiter la roue à
aube et l'usine de Roger Rocher et son comparse, en bordure de Durolle. Une bonne
trentaine de visiteurs se succèdent dans l'atelier fraichement ouvert.
Un peu exigu certes, mais plutôt pratique. Nous affichons sur les murs
les premiers plans d'analyse et protocoles d'enquête. Lundi nous
repartirons de cela pour proposé un diagnostic partagé. |
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